Vickers Wellington |
Durant les neufs ans que dura la production du Wellington, 11,461
appareils virent le jour. Jamais un bombardier n'avait été aussi prolifique. Bombardier
très solide et fiable, il fut le fer de lance du Bomber command durant la première
moitié de la 2e guerre et joua un rôle important pour la bataille de l'Atlantique par la
suite. Sa carrière ne se termina qu'au milieu des années 50. Conçu au début des
années trente par la firme Vickers, le prototype vola le 15 juin 1936. Sa construction
solide à cellules légères fera ses preuves au cours de la guerre permettant à
plusieurs équipages de revenir à la base après avoir été durement touché. Les
premières attaques britanniques contre des objectifs allemands furent faites par des
Wellington en compagnie d'escadre de Blenheim pour bombarder la base navale de
Brunsbuttel. Ils eurent des conditions météo défavorables et durent affronter un feu
nourri de la flak. Au cours d'une mission suivante sur Wilhelmshaven, ils subirent la
perte de 10 avions sur 24 durant un raid de jour ce qui décida les Britanniques à
utiliser le Wellington pour des opérations de nuit seulement. Tout au long de la guerre,
le Wellington aura à remplir différentes missions dont une pour le coastal command qui
l'équipera d'une anneau tout autour de l'avion dégageant un champs magnétique ce qui
permettait de faire exploser les mines magnétiques allemandes. Que ce soit comme
bombardier, avion de reconnaissance ou encore comme démineur, le Wellington rendit de
fiers services aux Britanniques tout au long de la guerre. Fait à remarquer sur le
modèle ci-dessous, les cocardes britanniques n'affichent pas le point rouge traditionnel
car la RAF qui combattait sur le théatre asiatique l'avait retiré volontairement pour ne
pas être confondu avec le cercle rouge des Japonais. |
Vickers Wellington Mk-X, Squadron 150 R.A.F., Foglia Italie, Août 1943 |
MK X, No. 99 Squadron, Asie du Sud Est, Kumbhirgram, Inde, 1944 |
MK I, Escadrille #40 RAF, Malte 1941 |