M-12 155 mm |
En 1941, la guerre faisait rage en Europe. Il était évident que les Américains
devraient y participer tôt ou tard. En prévision de cet événement, l'état Major
américain fit la demande pour un canon d'artillerie de 155 mm. autopropulsé. On opta
pour le canon français de 1918 que l'on monta sur le châssis du char M3 Lee. Pour ce
faire on dut déplacer le moteur à l'avant pour y loger la pièce d'artillerie et
accommoder les 6 hommes d'équipages qui l'utiliserait. On en construisit une centaine qui
seront plus tard modifiés pour être envoyer en Europe. On utilisera la suspension plus
forte du M4 pour le théâtre européen. Ne pouvant transporter que 10 charges, on le fera
accompagner du M-30 pour le transport des munitions et les hommes d'équipages voyageront
avec le M-30 qui était le même type de véhicule sans la pièce d'artillerie. En juin
1944, ces canons seront de la bataille de Normandie et participeront à la prise de
Cologne. Ce sont les M-12 du 740e bataillon de char qui stopperont Joachim
Peiper à La Gleise durant la bataille des Ardennes en tirant sur ses chars une pluie de
deux cents coups qui démoraliseront ses hommes et les forceront à la retraite. Plus tard
on modernisera ce canon en le remplaçant par le M-40 qui aura un baril plus long et de
meilleures performances. Caractéristiques Longueur : 6,70 m Largeur : 3,86 m Hauteur : 2,69 m Poids : 26,650 kg Moteur : Continental R975 Vitesse : 32 km/h Armement : un canon de 155 mm français de la 1e guerre Portée : 15,500 m |
M 12
de 155 mm Gun Motor Carriage, Bataille de BITCHE Moselle - France, Hiver 44
/ 45 |
991st Field Artillery Battalion, Kornelmunster, Allemagne, Novembre 1944 |
987e bataillon, St. Lo, France, juillet 1944 |