Sherman M4 75mm |
Le Sherman est l'un des principaux instruments de la
victoire alliés de la 2e G.M. Avec plus de 55,000 unités sorties de chaîne,
toutes versions confondues, le Sherman est le char le plus produit durant la guerre. Les 5
variantes principales du M4 au M4A4 se différencient par leurs caisses et groupes
propulseurs respectifs. Le M4 avait une caisse soudée de forme anguleuse et montait un
moteur radial d'aviation Continental R975-C1. La suspension simple et robuste désignée
par l'abréviation VVSS (vertical volute Spring suspension) était constitué de trois
bougies de chaque coté, chaque bougie comportant deux roues de route. La transmission
était cinq rapports avant et une marche arrière. Les M4 de début de production avaient
un carter de transmission avant en trois parties et une tourelle monobloc moulée avec un
canon principal de 75mm. Pour accroître la protection, des plaques de blindage étaient
rapportées sur la tourelle, les flancs de caisse et juste en avant des trappes de caisse
avant. La production du M4 commença en juillet 1942, cinq mois après celle du M4A1
caisse moulée. Il fut déployé pour la première fois en Italie en mai 1943. Bien que
dépassé en terme de puissance de feu par les Panzers, le M4 compensait ce déséquilibre
par sa mobilité, sa fiabilité et sa supériorité numérique. Les M4 Sherman furent
employés sur tous les fronts jusqu'à la fin du conflit. Une version particulière fut
celle dite " Calliope " munis d'un lance roquette à son sommet. Il
développait une puissance de feu impressionnante mais avec une portée et une précision
limitée. En 1944, devant la puissance de feu des Panther et des Tigres, les Canadiens et
les Britanniques équipèrent un Sherman avec un canon de 17 lbs, surnommé de cette
façon à cause du poids des obus qu'il utilisait. On le nomma Firefly et il se révéla
vite de taille à rivaliser avec les chars allemands. Ce fut, selon les historiens, ce
genre de char qui détruisit le char de Michael Wittman. Les Firefly équipèrent de ce
moment les divisions blindées alliées à raison de un tous les cinq véhicules. Une
autre variante du Sherman fut équipée d'un canon Howitzer de 105 mm. pour appuyer les
troupes d'assaut. Cet obusier pouvait tirer sur une distance de 11,500 mètres et
détruire les places fortes pour faciliter l'avance alliée. Tout comme le Firefly, il fut
disponible dès juillet 1944. Pour terminer
avec le Sherman, il faut absolument souligner les exploits de Creighton Abrams du 37e
bataillon de Char de la 4e division blindé. Tous ceux qui sont familier avec
l'histoire des tankistes de la 2e guerre mondiale vous raconteront tout comme
moi à la page du Tigre I, les exploits de Michael Witmann l'as allemand qui connut 142
victoires avant d'être tué en Normandie en 1944. Sans rien enlever à ses exploits, il
commandait un char qui était de loin supérieur à ses adversaires. Abrams, lui, au
commande de son Sherman dont on connaît les faiblesses de blindages et la puissance
limitée de son canon, réussit l'exploit de détruire pas moins de 40 chars ennemis dont
des Panther. Il débuta ses exploits en juillet près de St-Lô en France. Il fut un chef
émérite d'un bataillon de Chars. Plus tard, il deviendra un Général au sein de
l'armée américaine. C'est en son honneur qu'on nomma le nouveau char américain, le
Abrams. |
781st Tank Battalion, 7e Army U.S. Bataille de Bitche-Moselle, Décembre 44/Janvier 45 |
752e Tank Battalion, Secteur Livourne/Stagny, Toscane Rattaché à la 34th Inf. Div. Italie Été 1944 |
Sherman au Bocage, Normandie |
Char No.13, Compagnie B, 13e bataillon de char, 1ère Division Blindée, Italie, été 1944 |
Unité inconnu, France, été 1944 (échelle 1/48) |
Belgique,1944 |
Rapido River, Monte Cassino |