StuG III Ausf. G ( Sd. Kfz 142/1; 1942-45, 7,893 exemplaires produits) .
C’est la version finale et la plus construite dans la famille des StuG III. L'Ausf. G emploie la coque du Panzer III Ausf. M.
Monté en atelier, le blindage additionnel fait de jupes métalliques se généralise sur ce modèle. Il augmente sensiblement la protection latérale du blindé contre les effets des charges creuses.
Un nouveau tourelleau pour le chef de char équipe ce modèle. A l’origine, il pouvait effectuer une rotation de 380°. A partir de décembre 1942, la protection rapprochée du blindé s’améliore avec le montage d’une MG sur le toit de la casemate. Le servant de la mitrailleuse est protégé par une plaque de protection rabattable. A partir de février 1943, une plaque de blindage monobloc remplace les plaques boulonnées à l’avant du blindé.
A partir de mars 1943, les deux orifices de l’épiscope du conducteur sont obstrués.
En février 1944, un nouveau masque de canon apparaît le Topfblende (souvent aussi appelé Saukopfblende ou groin de cochon). Ce nouveau masque par sa forme caractéristique est plus efficace que l’ancienne structure cubique en métal dans la déviation des obus.
A partir de juin, une MG coaxiale est installé dans ce masque. La pénurie de matières premières se faisant sentir, en particulier le manque de caoutchouc, les galets porteurs deviennent entièrement métalliques.
A cette période, pour augmenter la protection, les équipages ajoutent à l’avant des blindages improvisés à base de béton dans lesquelles sont parfois coulés des patins de chenilles de T-34 , des plaques d’acier, des éléments de chenilles, etc.
Le tourelleau du chef de char devient fixe, sa face avant étant trop verticale, sa protection sera renforcée par un déflecteur blindé monobloc. Certains blindés seront recouverts de zimmerit. Il existe deux types de dessins, gaufrés pour les engins construits chez Alkett et à damiers pour Miag.
Sur certains modèles, la mitrailleuse de toit recevra une commande électrique similaire à celle du Hetzer.
''Bodo Spranz''
Bodo Spranz est né le 1er juin 1920 à Nordhausen dans la région du Harz (Land de Saxe-Anhalt). Au terme de sa formation militaire de base, il est affecté à la 8ème Batterie de l'Artillerie-Regiment 12 de Rostock.Il est promu au garde de caporal le 1er avril 1939. Le 1er aout 1939, il est promu Fahnenjunker-unteroffizier puis Fahnenjunker-Wachtmeister le 26 janvier 1940. Après avoir suivi les cours de la Waffenschule de Jüteborg, il est nommé sous-lieutenant et rejoint la 4ème compagnie de l'Artillerie-Regiment 209.et participe à la campagne de France. Entre le 21 juillet et le 9 août 1940, il reçoit une formation sur sturmgeschütz à Jüterbog.

Il est ensuite affecté auSturmgeschütz-Abteilung 185 (Heeresgruppe Nord sur le front Est) comme chef de section. Le 30 Septembre 1941, il est transféré à Schweinfurt comme Batterieoffizier au Sturmgeschütz Ersatz- und Ausbildungsabteilung 200. Il sert à nouveau sur le front de l'Est entre le 15 janvier 1942 et le 13 janvier 1943 comme chef de section puis commandant de batterie avec le Sturmgeschützabteilung 185. Il est promu lieutenant le 1er avril 1942. Il fait à nouveau un bref passage au Sturmgeschütz Ersatz- und Ausbildungsabteilung 200 à Schweinfurt puis prend un commandement au sein de la Sturmgeschütz-Brigade 237 le 2 juin 1943. Décoré de la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chênes, il est promu au grade de capitaine. Il quitte la Sturmgeschütz-Brigade 237 le 2 Avril 1944, et rejoint la Sturmgeschütz-schule de Magdeburg.

Du début 1945 jusqu'à la fin de la guerre, Bodo Spranz sert comme officier d'ordonnance du Chef Generalstab des Heeres, le General Oberst Heinz Guderian avec la 29. Panzergrenadier-Division en Italie puis avec le General Wenck à Berlin. Il est capturé par les américains le 6-7 mai 1945, alors qu'il tente de d'échapper aux troupes soviétiques. Il est alors transféré dans un camp de prisonniers tenu par les britanniques jusqu'à sa libération.
source : Cyber Hobby