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Les officiers de chars allemands portaient une tenue noire avec chemises et képi gris-vert. Un ceinturon brun et porte document de même couleur à la taille. Parfois, la tenue était tout gris vert. Mais, le commandant de char optait pour la tenue noire. Dans les divisions SS, c'était le noir. Les insignes de régiment, de campagne, et les rubans de décorations étaient portés aussi sur l'uniforme. Parmi les officiers de chars, le plus connu et le plus décoré fut sans aucun doute Michael Wittmann qui cumula un nombre impressionnant de victoires sur ses adversaires. (Voir le chapitre des blindés sous Tigre I). Dans le document vidéo "The Eastern Front" qui dure près de quatre heures, des membres des panzers divisions sont interviewés et racontent comment l'attrait de l'uniforme noir les attirait pour s'enrôler dans les chars. Ils déchantèrent vite durant l'opération "Citadelle" quand ils furent attaqués par les IL2-M3 Stormovik, sans aucune couverture aérienne. (voir les avions IL2-M3). Les tankistes allemands, ayant à combattre sur tous les fronts avec une arme relativement nouvelle, puisque c'était le premier conflit mécanisé, eurent à s'illustrer et à faire preuve de courage. Nombreux sont les commandants de char et les hommes qui ont accompli des faits d'armes remarquables. Les énumérer ici est pratiquement irréalisable. Nommons quand même quelques-uns d'entre eux. Michael Whitmann vient en tête de liste évidemment. Il y eut aussi Rudi Brasche, Feldwebel du Panzer LEHR division qui se mérita la croix de chevalier, Karl Komër qui détruisit onze chars Staline II dans un combat à bord de son Tigre Royal. Sur la fin du conflit, ces hommes eurent à combattre seul sans aucune protection aérienne et souvent avec des moyens limités en approvisionnement d'essence et de munitions. Les pertes humaines furent élevées parmi eux.
Réalisation Jean Pierre Chaput