Considérée comme une force d'élite, les parachutistes allemands se sont attirés le
respect de leurs adversaires. En effet, les paras étaient toujours impliqués dans les
combats les plus "chauds" de la guerre. Pour nommer quelques-uns de leurs
exploits, mentionnons l'attaque du fort d'Eben Emael en Belgique, réputé imprenable, la
capture de l'Île de Crête où ils payèrent un lourd tribut. Ils étaient à la défense
du mont Cassino où ils stoppèrent net l'avance alliée durant de longs mois malgré un
pilonnage qui anéantit le monastère. Ils défendirent le port d'Ortona sur la côte
italienne où les Canadiens eurent à combattre violemment pour les en chasser.
Probablement leur fait d'arme le plus remarquable de la guerre fut l'attaque sans coup
férir du Grand Sasso dans les Abruzzes pour libérer Mussolini qui était retenu
prisonnier depuis son renversement par le roi d'Italie. Nous les retrouvons, plus tard,
dans les Ardennes en 1944 pour l'opération "brouillard d'automne" l'offensive
pour tenter de capturer le port d'Anvers. Nous voyons ici le "para" avec ses
armes. Il porte une grenade à manche au ceinturon et une ceinture de chargeurs autour du
cou pour son "Fallschirmjager" Gewehr 42 ou plus communément un FG.42. Ce fusil
semi-automatique de calibre 7.92 mm. fut conçu spécialement pour les parachutistes par
Rheinmetall. Il avait un chargeur de 20 coups. Cette arme fut utilisée dans l'opération
pour libérer Mussolini au Grand Sasso.
Réalisation Jean Pierre Chaput
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