ardennes.jpg (43286 octets) En décembre 1944, les alliés pensaient que l'Allemagne était vaincue et ce n'était qu'une question de temps avant que la guerre ne prenne fin. Quel ne fut pas leur surprise, le 16 décembre 1944 au matin quand ils subirent un violent tir de barrage qui dura une heure dans le secteur des Ardennes. Hitler avait monté son opération dans le plus grand secret refusant d'utiliser les ondes radio pour transmettre ses directives et aucun plan physique de l'opération ne fut autorisé à être distribué. Il joua un coup de poker qui faillit réussir. Il mit toutes les chances de son côté en attaquant par les Ardennes, un secteur très peu défendu par les alliés, décidément,on n'apprend pas de nos erreurs, c'est au même endroit qu'en 1940. Pour cette attaque, il préleva des forces sur à peu près tous les fronts et réserva la meilleure production d'armes pour ce secteur dont des divisions Panzers équipées au complet du nouveau char Tigre Royal qui n'avait pas son équivalent du côté allié. Il choisit une semaine qui annonçait du brouillard et de la neige pour paralyser l'aviation alliée, enfin, il mit Joachim Peiper en charge des divisions Panzers SS, un expert dans les combats de chars. Il sera jugé d'ailleurs à la fin de la guerre pour le massacre de prisonniers américains à Malmédy. Il sera acquitté. Les alliés avaient 83,000 hommes et 420 chars à opposer aux 250,000 soldats et 950 chars allemands. Le commandant en chef de l'opération n'est autre que Sepp Dietrich qui a formé les divisions Waffen SS. De plus, un commando sous les ordres de Otto Skorzeny, celui qui délivra Mussolini sur le Grand Sasso, fut formé avec des membres qui parlaient l'anglais pour être parachuté derrière les lignes ennemies pour y semer la confusion. Ce commando causa passablement de troubles aux américains qui se mirent à poser des questions sur qui avait gagné le championnat de Baseball. Vous aviez intérêt à connaître la réponse. Le but visé de l'opération était d'enfoncer un coin entre les Anglo-Canadiens au Nord et les Américains au sud et de pousser jusqu'à Anvers, ce qui aurait causé un autre Dunkerque. La poussée se passa bien les premiers jours et les Allemands firent des progrès foudroyants. Quand Eisenhower se rendit compte de se qui se passait, il réunit ses principaux Généraux et leur expliqua que la guerre pourrait être perdue si on ne réagissait pas immédiatement. Patton présent à la réunion offrit de faire pivoter sa 3e armée de 90 degrés et de se porter au secours des défenseurs de la ville de Bastogne qui fut encerclée par les Allemands. Cette ville était défendue par les fameux Screaming Eagle, la 101e division aéroportée. À la délégation allemande venu leur demander de se rendre, le Général Andy McAuliffe lui répondit "Nuts". Patton jugea qu'avec une réponse pareille ces " Sons of a Bitch " méritaient d'être sauvés. Arriva ce qui devait arriver, le temps se dégagea et l'aviation alliée entra dans la danse. De plus, les Panzers manquaient d'essence et ils eurent plus de pertes dû à des pannes sèches qu'au tir de l'ennemi. Le 17 janvier 1945, les Allemands avaient été repoussé sur leur ligne de départ avec 120,000 hommes tués ou prisonniers. Plus important encore, ils perdirent 600 chars qui étaient irremplaçables. De ce moment, Hitler dût sentir que c'était la fin car il descendit dans son Bunker de Berlin pour ne plus en sortir qu'à sa mort le 30 avril 1945.