berlin.jpg (46389 octets) Le 30janvier 1945, Hitler prononce un discours à la Chancellerie pour commémorer le 12e anniversaire de l'accession du parti Nazi au pouvoir. Quoique les Russes soient au porte de Berlin, cet éternel optimiste croit encore en la victoire. Voici une traduction de ce discours. "Aussi grave que soit la crise en ce moment, notre foi inaltérable, notre volonté de sacrifice et notre capacité à surmonter les évènements, mettront fin à cette crise. Ce n'est pas l'Asie Centrale qui gagnera cette guerre mais l'Europe guidée par notre nation qui depuis 1,500 ans a défendu et continuera de défendre l'Europe contre l'Est. Maintenant et dans le futur, notre grand Reich allemand et sa Nation endureront le sacrifice". Le glas a sonné pour Hitler et son régime Nazi. Les Russes sont aux portes de Berlin qui n'est plus défendue que par des enfants et des vieillards du Volkssturm. Il y a bien encore quelques SS et Hitler s'imagine encore avoir l'armée de Wenck mais c'est sur papier. Dans la réalité, quelle ironie, ceux qui défendront avec acharnement Berlin ne sont même pas Allemands mais des Français et des Belges enrôlés dans les Waffen SS. Rédigeant son testament politique dans son Bunker, il sait que la fin est proche. Dans cet asile de fous qu'est ce Bunker, un instant d'espoir survient à l'annonce de la mort de Roosevelt, le président américain. S'imaginant que comme Frédéric le Grand, sauvé par la mort de la Tsarine, ils seront sauvés. Le 30 avril 1945, après s'être marié avec Eva Braun, sa maîtresse, il se donne la mort en se tirant une balle dans la tête et Eva absorbe du cyanure. Le lendemain, Goebbels, après que Magda, sa femme, ait empoisonné ses enfants, il se tue avec elle après avoir pris des arrangements pour que leurs corps soient incinérés. Le troisième Reich qui devait durer 1,000 ans n'aura vécu que douze ans car il ne survivra pas à son créateur. Heureusement pour l'humanité car on se souviendra de son empreinte maléfique pour 1,000 ans.